L’Amour, voilà un sentiment qui touche au plus profond de notre humanité. Au même titre que la nourriture. l’Amour est puissamment enraciné en nous. D’ailleurs, rien n’est meilleur que son goût et la sensation puissante qu’il procure. Il nous rassasie. Oui, il se savoure, se croque ou se dévore et nous régale tant et tant que notre cerveau se sature d’endorphines. Vous souvenez-vous de cette scène culte du film «9 semaines 1/2», lorsque Mickey Rourke et Kim Bassinger vident leur frigo? Je dois dire qu’elle a marqué de manière indélébile mon imaginaire et a façonné le point de vue qui est le miens sur la nourriture, l’amour, la vie, le plaisir et même le bonheur, notre nouriture ultime.
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Mais en ces temps de crise(s), je croise beaucoup (trop) de femmes et d’hommes griévement blessés par la déchiqueture provoquée par un éclat d'amour brisé. Des hommes et des femmes qui ressentent ce creux sidéral qui au fond de leur ventre palpite par bouffées et laisse à croire que l’on est prêt d’en mourir. Oui, rien n’est plus douloureux que les blessures d’Amour. Alors nous nous protégeons et en venons à ne plus nourrir notre coeur. Nous nous privons des ces saveurs exquises, mais perçues comme bien trop dangereuses. Alors, oui il en faut du courage pour oser ressentir. Mais quelle récompense ! Voilà pourquoi j’ai malgré tout envie de dire haut et fort : «LOVE REWARDS THE BRAVE».
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