C'est à l'occasion d'un voyage éco-ethnique tout à fait exceptionnel en forêt Amazonienne - à la rencontre de la tribu des indiens Yawanawa - que j'ai réellement compris l'étendue des richesses que met à notre disposition la nature.
J'ai aussi perçu à quel point elles seraient l'objet de convoitises dans la décennie a venir. Loin de tout idéalisme naïf, il n'est pas exclus de consommer en connaissance de cause.
Nous savons depuis longtemps que les intérêts économiques régissent le monde de l'agro-alimentaire. Ainsi, l'herbe Stevia déjà connue et utilisée par les indiens dès l'ère précolombienne, en est l'illustration parfaite. Zéro calorie, 100% naturelle et un pouvoir édulcorant 300 fois supérieur à celui du sucre.
On comprend le lobbying intense destiné à retarder l'utilisation du "Rébaudioside A" (molécule de la stévia) mis en place par les fabricants d'édulcorants de synthèse et les mastodontes de l'agro-alimentaire. Ces derniers temporisaient son inéluctable arrivée tant qu'ils n'avaient pas élaboré une gamme de produits à base de Stévia. C'est quasiment chose faite. Et tant mieux, il était temps.
Il paraît qu'en 2015, le Stévia représentera le quart du marché mondial des édulcorants. Alors en attendant, mettons nous à l'affût des nouveaux produits élaborés en utilisant le pouvoir extraordinaire de cette plante. Et comme toujours veillons à exercer notre bon-sens et à écouter notre instinct pour ne pas nous laisser abuser par l'inévitable exploitation de cet engouement annoncé. Certains vont "se sucrer", c'est certain, à nous de consommer sans nous laisser tourner la tête par tant de douceurs !
Photo en compagnie de quelques enfants de la tribu YAWANAWA
à l'occasion d'un voyage éco-éthnique en Amazonie en janvier 2010.
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